Juncker s'est tout de même engagé, lors du débat, sur un autre point qui pourrait, à terme, peser lourd : il a soutenu le principe d'un registre sur lequel il serait obligatoire d'inscrire les noms des bénéficiaires des trusts et autres sociétés opaques – des bénéficiaires qui sont en général très difficiles à identifier. Ce texte a été voté en mars dernier par les eurodéputés du précédent parlement (il fait partie de la nouvelle directive ant-blanchiment d'argent) et il entre désormais dans sa dernière phase de négociations à Bruxelles. Le soutien de Juncker sur ce dossier est une avancée, alors que des États comme les Pays-Bas ou le Luxembourg devraient tout faire, dans les mois à venir, pour enterrer ce texte.
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