L’OTAN a scellé symboliquement, à Newport, en Pays de Galles, son véritable destin qui ressemble à une impasse des illusions perdues. Créée comme un outil jugé indispensable, devenue avec la fin de la Guerre froide un outil dispensable maintenu en état de survie artificiel et à qui il était demandé d’avoir une politique qui justifiât son existence, l’organisation s’est précipité avec volupté dans la crise ukrainienne en croyant qu’elle allait y retrouver sa fonction originelle d’indispensabilité. Il s’agit du bonheur de redevenir outil, de cesser de penser et de craindre pour son existence, pour se replonger dans la planification bureaucratique et irresponsable. L’OTAN croit simplement qu’elle peut remonter le temps pour retrouver le “temps béni” de sa Guerre froide. Ce sont des nostalgies de vieillard au soir de son existence.
DE DEFENSA
DE DEFENSA