Après la démission du Premier ministre ukrainien, mardi 28 janvier, le président Ianoukovitch, sous pression d’une partie des oligarques dont les affaires sont peu compatibles avec un état de guerre, a recherché le compromis avec son opposition : annulation des lois répressives votées à la-va-vite le 16 janvier, amnistie des manifestants emprisonnés – sous condition d’évacuation dans les quinze jours, des bâtiments publics de Kiev et des régions ; responsabilités gouvernementales offertes à l’opposition. Rien n’en est sorti. Demandant une amnistie inconditionnelle, Arseni Iatseniouk et le boxeur Vitali Klitschko ont refusé, non sans hésitations, les postes de chef de gouvernement et de vice-Premier ministre, qui leur étaient respectivement offerts : la crainte du discrédit, mais aussi des débordements a pesé dans ce choix.
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