Alors que le scrutin exprime une défiance envers le gouvernement socialiste français, la confiance des investisseurs dans les obligations se maintient fermement... A la différence des électeurs, ce sont eux qui ont fait part d’un soutien sans faille au pouvoir actuel. Le 20 mars, à la veille des élections, les obligations françaises à 10 ans se vendaient très bien malgré la lutte acharnée pour la reprise économique. Mais la popularité de la dette française n’a pas fait taire les récriminations selon lesquelles elle est « surévaluée », ce qui signifierait que les investisseurs ne sont pas protégés contre les risques de défaillance. Il n’en est rien. La seconde plus importante économie d’Europe, quoiqu’un un peu fébrile depuis la crise financière, est bien loin de s’effondrer.
A lire sur: Les Echos
A lire sur: Les Echos