La victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine crée les conditions du changement, mais ce n’est pas encore le changement, contrairement à ce que les médias et les populistes croient. Loin d’une « révolution », l’avènement de Trump à la tête du système occidental correspond à une radicalisation de la situation ex ante. En réalité, Trump est le symptôme d’un système occidental qui n’a pas réussi à s’adapter et qui va désormais tenter de garder la main par la violence pure, ciblant les citoyens et les nations qui proposent des contre-modèles politico-économiques. La méthode va donc changer, mais les objectifs et les grands principes, non.
Parmi toutes les incertitudes qui demeurent, il nous faut maintenant comprendre les défis que cela représente pour le reste du monde, notamment pour la zone euro. En un sens, comme nous l’avions anticipé, les opportunités pour une plus grande indépendance européenne sont à saisir, mais pourront-elles l’être ?
Lire la suite dans le GEAB 109 (15/11/2016)