Tant d'espoirs avaient été fondés sur ce président, à défaut d'être issu des urnes européennes, au moins d'un consensus pseudo-démocratique s'appuyant sur la seule instance européenne élue, le Parlement européen (élu mais pas démocratique non plus). Mais finalement il n'est rien d'autre que le continuateur de la dictature européenne si bien incarnée par la Commission européenne en la personne de son prédécesseur, Barroso. Des hommes imbus de leur petite personne, qui s’assoient à la même table que nos chefs d'états, élus eux de façon démocratique, et se permettent de leur donner des leçons (même jusqu'à juger de leurs politiques, si ce n'est à porter un jugement sur leur couleur politique parce qu'elle ne sied pas aux côtés du drapeau européen -illustré grandiosement par l'accueil réservé à Tsipras et ensuite à Podemos), et ce faisant à donner des leçons aux peuples d'Europe.
Illustration suprême la signature du CETA et la crise belge: c'est que pour la Commission européenne quand on s'oppose, soit on est (de sales) "communistes" (comme le déclare le commissaire allemand Oettinger: 'CETA opponents are COMMUNISTS' L'Express, 02/11/2016), soit il faut changer sa constitution -pour entrer sagement dans les rangs- comme Juncker s'est autorisé à conseiller à la Belgique et donc aux citoyens belges (Juncker invite la Belgique à "réfléchir à son modèle de fonctionnement"- Le Figaro, 31/10/2016). Même Donald Tusk a dû le rappeler à l'ordre et lui rappeler que c'est çà la démocratie en Europe... "The unelected EU Commission president has to be told to "calm down" by colleague Donald Tusk as he launched a scathing attack on the Belgian system of democracy." - L'Express, 31/10/2016
Et contrairement à ce que prétend Karel De Gucht, un autre de ces commissaires européens, qui accuse le président de la Commission européenne de ne pas avoir de courage (voir: ‘Juncker has NO BACKBONE’ L'Express, 10/2016) Juncker a parfaitement négocié la crise wallonne, obtenant que l'accord entre en application dès la signature par le Parlement européen, début 2017, avant toute ratification par les parlements des états-membre... Ce sont les coups tordus de notre président de la commission européenne (L'Humanité, 07/07/2016)
Et après çà on s'étonne que ces gens là finissent chez Goldman Sachs, malhonnêtes, qui se croient au dessus de tout le monde ne supportent pas la critique: "I had some difficulty accepting that my commission is criticised for the behaviour of forerunners,” déclare Juncker dans l'affaire Barroso, et menteurs: "Except that critics hold him accountable for his own failures, including his initial lack of action on Barroso. For weeks, Juncker insisted that Barroso followed the rules." (Juncker's Barrosogate response is too little, too late - EUobserver 08/11/2016)
L'Europe vue comme çà est écoeurante...
Illustration suprême la signature du CETA et la crise belge: c'est que pour la Commission européenne quand on s'oppose, soit on est (de sales) "communistes" (comme le déclare le commissaire allemand Oettinger: 'CETA opponents are COMMUNISTS' L'Express, 02/11/2016), soit il faut changer sa constitution -pour entrer sagement dans les rangs- comme Juncker s'est autorisé à conseiller à la Belgique et donc aux citoyens belges (Juncker invite la Belgique à "réfléchir à son modèle de fonctionnement"- Le Figaro, 31/10/2016). Même Donald Tusk a dû le rappeler à l'ordre et lui rappeler que c'est çà la démocratie en Europe... "The unelected EU Commission president has to be told to "calm down" by colleague Donald Tusk as he launched a scathing attack on the Belgian system of democracy." - L'Express, 31/10/2016
Et contrairement à ce que prétend Karel De Gucht, un autre de ces commissaires européens, qui accuse le président de la Commission européenne de ne pas avoir de courage (voir: ‘Juncker has NO BACKBONE’ L'Express, 10/2016) Juncker a parfaitement négocié la crise wallonne, obtenant que l'accord entre en application dès la signature par le Parlement européen, début 2017, avant toute ratification par les parlements des états-membre... Ce sont les coups tordus de notre président de la commission européenne (L'Humanité, 07/07/2016)
Et après çà on s'étonne que ces gens là finissent chez Goldman Sachs, malhonnêtes, qui se croient au dessus de tout le monde ne supportent pas la critique: "I had some difficulty accepting that my commission is criticised for the behaviour of forerunners,” déclare Juncker dans l'affaire Barroso, et menteurs: "Except that critics hold him accountable for his own failures, including his initial lack of action on Barroso. For weeks, Juncker insisted that Barroso followed the rules." (Juncker's Barrosogate response is too little, too late - EUobserver 08/11/2016)
L'Europe vue comme çà est écoeurante...